19 grammes pour 100 grammes. Ce n’est pas un score d’athlète, mais c’est celui des pois chiches, qui laissent loin derrière la majorité des légumes quand il s’agit de protéines. Les lentilles, elles, montent jusqu’à 25 grammes pour la même quantité. Autant dire qu’elles jouent dans la cour des grands, aux côtés de certains morceaux de viande pour ce qui est de nourrir nos muscles.
D’un légume à l’autre, la teneur en protéines change du tout au tout. Certaines légumineuses couvrent d’un seul coup une belle part de la ration quotidienne. Haricots rouges, fèves et pois cassés : ces champions cachés n’ont rien à envier aux produits carnés sur ce terrain. À côté, les légumes vedettes de nos assiettes font pâle figure quand il s’agit d’apport protéique.
Pourquoi les protéines végétales occupent une place de choix dans notre alimentation
Longtemps reléguées au second plan face à la viande et aux produits laitiers, les protéines végétales s’imposent désormais comme un pilier de l’alimentation moderne. Leur force ? Offrir des acides aminés en quantité, tout en se glissant sans difficulté dans les régimes flexitariens ou totalement végétaliens.
Elles ne se limitent pas à une bonne fiche nutritionnelle. Les protéines végétales amènent aussi leur lot de vitamines et minéraux, précieux alliés pour faire tourner notre métabolisme. Autre argument : leur faible taux de graisses saturées, un vrai plus pour limiter les risques cardiovasculaires, là où les protéines animales sont souvent mises en cause.
La force des protéines végétales, c’est aussi la complémentarité de leurs acides aminés. Aucune légumineuse, céréale ou oléagineuse ne peut, toute seule, couvrir l’ensemble des besoins. Mais en mariant, par exemple, lentilles et riz, pois chiches et blé, haricots et maïs, on coche toutes les cases : les acides aminés essentiels sont bien là, indispensables à la fabrication de nos tissus et de nos enzymes.
La quantité de protéines végétales à adopter dépend de l’âge, de l’activité et du mode de vie. Les recommandations bougent selon les profils, mais une alimentation végétale bien pensée répond largement aux besoins, que l’on soit sportif, enfant ou senior. Miser sur la variété, c’est le meilleur moyen d’absorber tous les nutriments nécessaires, tout en gardant le plaisir dans l’assiette.
Quels légumes et végétaux se distinguent vraiment par leur richesse en protéines ?
L’univers des sources de protéines végétales réserve quelques surprises. Les légumineuses tiennent la vedette, mais d’autres végétaux s’invitent dans la course et dévoilent une densité insoupçonnée.
Petit tour d’horizon pour s’y retrouver : côté lentilles corail, comptez près de 9 g de protéines pour 100 g cuites. Leur succès n’est pas volé : elles sont digestes et passent dans tous les plats. Les haricots rouges, eux, affichent 8,7 g, tout près des pois chiches à 8,4 g. Ces légumineuses conjuguent protéines, fibres et minéraux, pour un profil complet.
Certains végétaux méritent un coup de projecteur. Les graines de chia, devenues incontournables dans l’alimentation vegan, offrent 16,5 g de protéines aux 100 g, avec en prime oméga-3 et fibres. Les graines de courge montent à plus de 24 g sur la même portion : elles rivalisent franchement avec les aliments les plus riches en protéines côté végétal.
Du côté des fruits à coque, les noix de cajou et les amandes culminent à 18 et 21 g de protéines pour 100 g. En purée, en topping, ces fruits secs boostent facilement les apports journaliers, tout en variant les plaisirs.
Quant aux légumes verts, comme le brocoli, les épinards ou les petits pois, ils n’atteignent pas les sommets, mais ils enrichissent l’assiette en acides aminés et micronutriments. Ce qui fait la force des végétaux riches en protéines, c’est leur diversité : à condition de mixer familles et textures, on peut vraiment faire la différence.
Comparatif : teneur en protéines des meilleures sources vegan, de la lentille au soja
Légumineuses et graines : la force du végétal concentrée
Voici un aperçu des sources végétales qui se démarquent vraiment par leur richesse en protéines :
- Lentilles vertes : 9 g de protéines pour 100 g cuites. Un incontournable, facile à glisser dans mille recettes.
- Haricots rouges : 8,7 g. Protéines et fibres pour une satiété durable.
- Pois chiches : 8,4 g. Idéals en houmous ou mijotés.
- Soja (tofu ferme) : entre 15 et 18 g selon la texture. Un pilier pour l’alimentation vegan.
- Graines de courge : jusqu’à 24 g. À saupoudrer sur les salades ou dans le granola pour maximiser l’apport.
- Graines de chia : 16,5 g. Parfaites dans les porridges ou les desserts crus.
Le soja sort du lot parmi les sources de protéines vegan. Il combine forte teneur, digestibilité et profil complet d’acides aminés essentiels. Les légumineuses restent la base : elles regorgent de nutriments et s’adaptent à toutes les envies, du dahl au chili, en passant par les currys et les salades.
Côté fruits à coque (amandes, noix de cajou), comptez entre 18 et 21 g de protéines pour 100 g. Leur richesse énergétique invite à la modération, mais ils contribuent efficacement à l’équilibre global. Les légumes verts, comme les épinards ou le brocoli, sont moins impressionnants côté protéines, mais ils ont toute leur place pour compléter l’assiette.
Jouer sur la diversité des aliments riches en protéines végétales permet de couvrir tous les besoins en acides aminés et micronutriments. Changer de textures, de saveurs et de familles végétales, c’est aussi le secret pour ne jamais se lasser.
Adopter une alimentation végétale riche en protéines : conseils pratiques et bienfaits santé
Composer des assiettes équilibrées, diversifier les saveurs
Pour augmenter la part des protéines végétales, la clé reste la variété. Les possibilités sont nombreuses : lentilles, pois chiches, haricots, graines de tournesol ou de chia, sans oublier le tofu et le tempeh. Le mariage de légumineuses et de céréales construit une vraie complémentarité d’acides aminés. Riz et lentilles, pois chiches et semoule, haricots rouges et maïs : ces associations simples renforcent l’apport nutritionnel.
- Choisissez des aliments naturels, si possible bio, pour préserver la qualité des vitamines et minéraux.
- Misez chaque jour sur différentes sources de protéines végétales, en variant les types de végétaux.
- Pensez aux graines (chia, tournesol, courge), à ajouter sur les salades ou dans les céréales du matin.
Bienfaits : énergie, satiété, protection
Les protéines végétales, riches en fibres, facilitent la digestion et procurent une vraie sensation de satiété. Leur contenu en micronutriments (fer non héminique, magnésium, antioxydants) soutient la vitalité et le maintien de la masse musculaire, sans excès de graisses. Les études soulignent des effets positifs sur le cholestérol et l’équilibre de la glycémie.
La cuisine végétale, c’est tout sauf la monotonie. Essayez : curry de lentilles corail, houmous de pois cassés, tofu sauté aux légumes, boulettes de haricots rouges… Les recettes abondent et prouvent que saveurs et protéines complètes peuvent rimer au quotidien.

